Dans les traditions chrétiennes, les rites funéraires s’intéressent moins au corps des défunts qu’à la vie qui fut la leur. Ils posent la question du sens, dans une société qui refuse de voir la mort comme un événement naturel.
Les Égyptiens ont longtemps embaumé leurs défunts pour empêcher la disparition de leurs corps. Les musulmans pratiquent une toilette funéraire rituelle très codifiée. Mais qu’en est-il chez les chrétiens ? « La tradition catholique romaine comme la tradition orthodoxe nous rappellent que notre corps est le temple de l’Esprit Saint, le lieu de la présence de Dieu », rappelle Jehan-Claude Hutchen, inspecteur de Strasbourg, avant de se référer chapitre 3, verset 16 de l’Épître aux Corinthiens. Chez les catholiques, « il y a un rite qui consiste à l’encensement du corps pour rappeler que nous étions le lieu de la présence de Dieu », poursuit le pasteur. L’aspersion y est un rappel du baptême. Dans la tradition luthérienne, enfin, « le pasteur ou le célébrant des ob...
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