Quand le pasteur se retire, les paroissiens prennent la mesure de tout ce qu’il apportait à la communauté.
Voilà trois ans déjà que le secteur des Cinq clochers n’a plus de pasteur. Plus personne pour dynamiser la jeunesse ni réaliser un travail de proximité, notamment avec les visites à domicile. Christa Zenses, présidente du conseil presbytéral d’Herbitzheim-Oermingen- Sarralbe, observe une désaffection significative des cultes, même s’ils sont maintenus grâce aux trois autres pasteurs du consistoire de Sarre-Union. « Un pasteur en paroisse, c’est une figure repère, un pilier pour la communauté », défend-telle. Les conseils presbytéraux voyaient pourtant une solution : une pasteure dite « volante » pour la région plaisait aux paroissiens. Originaire des lieux, se consacrer au secteur lui aurait assuré une fin de carrière confortable. Mais leur pétition pour la plébisciter n’a pas infléchi le règlement d’Église qui interdit à un pasteur d’accompagner son village d’origine. « C’est le...
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