Le pôle médiation existe depuis quelques années, mais n’a été officiellement reconnu qu’en 2022 par le Conseil de l’Uepal. Loin d’un simple dispositif administratif, il propose un espace pour pasteurs et laïcs engagés, où la parole peut surgir avant que les conflits ne se cristallisent.
Lorsque des difficultés et, en particulier des conflits surgissaient dans les paroisses, au sein des conseils presbytéraux ou avec des pasteurs, plusieurs recours étaient possibles. Le pôle médiation n’avait qu’une voix consultative jusqu’à ce qu’en 2022, il soit reconnu comme un outil essentiel d’évaluation des situations en mettant en place selon les besoins, un protocole de médiation pour éviter les ruptures et fractures définitives. « La médiation peut venir en amont des décisions de l’institution ecclésiale, avant que la sanction ne tombe », explique Gérard Krebs, pasteur à la retraite et engagé dans le pôle médiation depuis le début. Au coeur du dispositif, l’indépendance est nécessaire. « Il ne ...
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