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Cette œuvre, peinte au début du XXe siècle par Marianne Stokes (1855-1927), est sobrement intitulée Vierge à l’enfant.

L’élément central en est le visage de la Vierge, un visage où se mêlent le sourire des lèvres et la tristesse du regard.
Le sourire pour la joie de la naissance, de la venue du Fils de Dieu, le Sauveur.
Et la tristesse annonciatrice des souffrances à venir, celle du Christ crucifié.
Marianne Stokes était une artiste autrichienne, active en Grande-Bretagne à la fin de l’ère victorienne.
Ses œuvres n’appartiennent pas à un mouvement artistique précis, mais s’inspirent de celui des préraphaélites ou encore de l’Art Nouveau.

 

J'imagine...
Une jeune femme fuit dans un désert brûlant...
Est-ce Marie ou peut-être Myriam ou Meriem ?
Elle a dit oui à l'Impensable !
Au loin se profilent des silhouettes menaçantes de barbelés et de miradors...
La nuit étend peu à peu ses voiles noirs...
Elle serre contre elle son enfant de lumière, l'Espérance de l'Humanité
Elle « sait » qu'elle va le sauver...

Christiane Hardy, Munster

 

Sainte Marie,
Depuis un certain temps, je t’ai oublié
Même à cette époque
où un immense océan d’incertitude
a submergé mon esprit,
je t’avais effacé de ma mémoire
Ou bien ce moment cruel
où j’ai tout perdu
qui m’était précieux,
j’ai ignoré ton nom
Alors que de nombreuses périodes agréables
se sont présentées à moi,
j’ai volontairement dédaigner ta présence
Puis aujourd'hui je revois ton visage radieux
et je me rappelle de ce soutien bienveillant
qui m'a toujours accompagné silencieusement
durant toutes les phases de vie.
Et je suis maintenant consciente que toi,
tu ne m’as pas oubliée.

Ehret Corinne, Roppenheim

 

Une symphonie de délicatesse et de douceur.
Limpidité et transparence.
Marie soulève doucement le voile pour nous présenter l'enfant.
Elle n'est là que pour ça, pour nous dévoiler le Christ.
Son beau sourire est mélancolique. Oui, elle sait déjà...
Les épines sont déjà là, bien présentes, menaçantes,
Envahissant tout l'arrière-fond, mais des fleurs aussi s'épanouissent...

Christine Stammbach, Dorlisheim

 

Auréolée par la maternité,
La Vierge à l’enfant
Sourit discrètement,
Fière de présenter
Le Sauveur à l’Humanité.
Le ciel ténébreux, épineux,
Présage larmes et souffrances.
Les ombelles qui dansent,
Joies et sourires.
Sous sa cape rouge,
Le cœur de cette mère,
Comme ceux de toutes les mères,
Balance entre ombre et lumière.
L’amour des mères
Supporte toutes les épreuves.
Elles implorent la protection du ciel
Pour tous les soucis à vernir
Ici-bas, sur terre.

Catherine REISS, Neuwiller-lès-Saverne

 

À travers la nuit
les liens de souffrance
se sont brisés
la vie de l’enfant a jaillit
dans un souffle de délivrance,
de douceur et de pureté !
Le voile est hissé
sur les regards apaisés
et l’auréole de l’innocence
pétille du feu de l’espérance !

Jeannine Brunner, Niedersoultzbach

 

L’enfant est à l’abri
Dans les bras de Marie.
Sous la soie du voile
Ils sont protégés par la divine étoile…

Monique Spielman

 

Elle ne sait pas si elle a eu raison…
Mais ce bel enfant joufflu,
Elle l’aime comme aime toute femme
Son beau bébé.
Et aussi, les épines promises,
Elle ne les a pas oubliées.

Éliane Deleplanque, Marcq En Baroeul

 

Seigneur, voici ton enfant
Qu’il soit doux et qu’il pardonne
Qu’il soit humble de cœur et qu’il rayonne
Qu’il aime, qu’il console
Qu’il porte un message d’Amour
À la beauté de ce monde,
À cette terre qui manque tellement de lumière.

Béatrice Urban, Mietesheim

 

La naissance d’un enfant
Quel heureux événement !
La naissance de Jésus, notre Sauveur,
Quelle joie et quel bonheur !
Des champs lointains les bergers sont accourus
Pour adorer l’enfant Jésus.
Dans la nuit étoilée, des myriades d’anges,
Ont entonné des chants de louange.
Et Marie ?...
Marie, réservée, tient en ses bras
Cet enfant qu’elle accepta
Ce si grand mystère
Venu du ciel sur la terre.
À son trépas, déjà elle songea.
« Ô roi d’épines, tu t’es donné
Pour les pécheurs, tu t’es donné
Qu’à toi je me donne à mon tour
Entièrement et son retour
. » (Recueil Arc-en-ciel 455, 2)

Liliane Hemmerlé, Seebach

 

Bien des mères,
À la joie de la naissance
Rayonnent comblées, transfigurées.
Pourtant, certaines pressentent
et craignent pour leur enfant
Une voie de terribles tourments.
Alors par quel mystère
Leur maternité est-elle habitée
Puisqu’avec courage, amour, humilité,
Elles cheminent dans l’espérance
Par-delà toutes les souffrances ?

Danièle Viellard, Strasbourg

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