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 Moissons à La Crau avec Montmajour en arrière-plan, par Vincent Van Gogh, 1888 – musée Van Gogh, Amsterdam


L’été est arrivé. Laissons derrière nous la barrière de haies de nos ombres, les champs de blé s’étirent à l’infini.
Jean Giraudoux écrivait : « Le bonheur est une petite chose que l’on grignote assis par terre au soleil. »
Van Gogh nous offre les jaunes or et cuivrés d’un soleil qui caresse ces terres de blé. La chaleur devient musique et invite au repos.
Je m’abandonne à cette lumière et à cette pesanteur et garde la « petite chose » entre mes mains.
Les moissons vont commencer.
Le roi David chante : « Ceux qui sèment dans les larmes, moissonnent en chantant. »
Mon chant de louange monte vers toi Seigneur !
Christine Blech, Saint-Pierre-Bois

Vers le lointain
Avec courage
Ne pas renoncer
« Le semeur sortit pour semer »
Grande plaine au vent
Or du soleil brillant
Germes de blés
Humilité, labeur et vérité
Bettina Bélanger

À la volée le Semeur a semé du blé.
Dans la bonne terre le grain est tombé.
Il a germé et de beaux épis se sont formés.
Voici venu le temps pour récolter.
« Que la moisson du monde est grande !
Suscite, ô Dieu, des moissonneurs.
Que ton Esprit sur nous descende ;
Bénis partout tes serviteurs. »
Liliane Hemmerlé, Seebach

Des épis jaunes comme l’or,
Aussi précieux qu’un trésor,
Et dans les champs, dès le matin,
Un joyeux va-et-vient.
Un paysage, sans nul autre pareil,
A vu mûrir les grains gorgés de soleil.
Combien de mains affairées
Pour couper, sécher et lier.
Ensuite, vite à l’abri,
Avant l’arrivée de la pluie.
Ce temps nous semble déjà si loin.
Jadis, on disait : merci pour le pain.
Denise Collin

En Provence
La garrigue sèche s’étire lascive
Pas le moindre souffle, son air est provençal
La nature endormie, à l’âme captive
Est bercée tendrement du chant des cigales.
Il fait tellement chaud, le temps s’est arrêté
Perdu dans ses pensées, près du monastère,
Coiffé d’un capéou*, Van Gogh est inspiré.
Il songe les yeux fermés assis sur la pierre.
Palette à la main, il peint sur la toile,
Sous un soleil brûlant, un bouquet orangé,
Une rangée d’iris tel un ciel d’étoiles,
Éclat d’améthyste, gardé par un ange.
Comme la lavande, tout est violacé,
Soudain il dessine un frêle iris blanc,
Danseuse de Degas, doux elfe éthéré,
Au son du galoubet sur place ondulant.
Son tableau terminé, Van Gogh se retire,
Content d’avoir fixé ces fusions de lueurs.
Seule la Provence est capable d’offrir,
À la postérité, ces teintes de bonheur.
Huguette Bleyer, Colmar
* Capéou : chapeau de paille provençal

Mon cher Van Gogh,
À ton époque, on faisait de l’écologie sans le dire.
Aujourd’hui, on en parle sans en faire.
Rappelons que « écologie » vient du grec oikos (maison, habitat).
Dans le travail des champs, toute la communauté travaillait pour la communauté.
Aujourd’hui la finance met la communauté à son service.
Sur ton tableau je distingue des céréales à perte de vue,
au premier plan un potager, fruits du travail de Dieu et des hommes.
Au fond, Montmajour avec son abbaye, nous rappelle la présence de Dieu.
Marc Paris

Merci pour chaque saison de nos vies
Où tu répands jour après jour,
Inlassablement, tes promesses d’amour,
Semailles au goût sucré d’éternité...
Saurons-nous devenir de beaux épis ?
Oser la confiance et porter du fruit ?
Nous voilà, Seigneur, ouvriers et grains de blé...
Claire Lincker, Niederbronn-lès-Bains

Ne cessons d’avoir à coeur,
tel le généreux semeur,
de répandre en abondance
nos graines de foi et d’espérance.
Où que la vie nous mène,
l’essentiel est que l’on sème
et jusqu’aux confins de l’horizon
s’étendront les champs de moissons
et, qui sait, peut-être un jour
la récolte ne sera plus que d’amour !
Édith Lienhardt, Melsheim

La campagne s’est parée d’or
de chaleur et de lumière.
S’y étend le mystère de la prière
qui magnifie le fruit de la semence
d’où germent la vie et son trésor !
L’artiste sanctifie la moisson,
l’intense labeur du paysan
faîte de sueur et de frisson !
On devine, à la volonté de son élan
la foi de l’ultime reconnaissance !
Jeannine Brunner, Niedersoultzbach

Dans tous les champs du monde
Battent des cœurs au rythme de l’ouvrage.
Noble labeur souvent mêlé de larmes
D’où naît la vie.
Égaux et semblables devant la faim,
Hommes et femmes trempés de sueur,
Comme avant eux leurs aïeux,
Sous le soleil ardent et les vapeurs fiévreuses
De flots d’épis pommelés et gravides,
Animés par la foi, la force et le courage,
Ils moissonnent avec gratitude
La manne de fleurs du pain quotidien,
Lient avec allégresse les gerbes dorées.
Il y a tant de moissons à cueillir
Dans les champs et dans les cœurs.
Semer le bien envers tous et se réjouir.
Diverses richesses à engranger, à partager.
Nourrir les corps ici-bas
Et les âmes pour l’au-delà.
Catherine Reiss, Neuwiller-lès-Saverne

Comme le vent d’été
Souffle de jolis mots légers
C’est le temps des moissons,
L’heure de la belle saison.
Les gerbes éparpillées,
Chacun dépose les épis liés.
La pluie fraîche et rosée
Est tombée, telle une ondée,
Sur les jaunes semences
D’où naîtra la plus belle romance.
Déjà, ce n’est plus qu’un souvenir,
Que cet épi à cueillir.
Nous les referons toujours,
Les moissons de l’amour !
Christine Singer, Strasbourg

Paysage en patchwork
De petites parcelles
Des échelles pour monter au ciel
Les blés murs
Des clôtures
Une charrette à foin
Les lavandes au loin
Des mas par-ci par-là
Une abbaye là-bas
La force motrice du cheval
Une femme, un homme au travail
Une terre qui donne moissons à foison
Un pays paisible et lent
L’écologie selon Vincent
Catherine Eyer-Peterschmitt, Strasbourg

Dieu a créé un merveilleux jardin et l’amis à notre disposition pour notre plus grand bien.
À nous de l’entretenir, le soigner, le cultiver.
Soyons les jardiniers de Dieu : proches de la Terre, proches de la Beauté, proches de Dieu.
Nicole

Paysage idyllique, belle époque
C’était avant…
Mais guerres et drames cachés
Ont toujours existé.
Le retour en arrière est impossible.
Nos ancêtres ne maîtrisaient pas
La colère du ciel
Nous non plus…
La grand Histoire est tissée
Du canevas quotidien
Dont nous ne savons rien.
Alea jecta est.
Eliane, Hunspach

 

Atelier d’écriture de la résidence Laury Munch à Strasbourg

Cette image interpelle mes sens.
En premier lieu, l’odeur de paille fraîche qui émane des champs moissonnés ;
Le léger vent chaud qui balaye mon visage, le bruit des chevaux qui balaye mon visage ;
Le bruit des chevaux, les champs s’étendent à perte de vue. Heureusement, je n’ai pas oublié mon chapeau et mes lunettes de soleil.
Robert Emmel

Cette image présente la moisson, le travail des agriculteurs.
La moisson sert de récolter les grains de blé pour notre pain quotidien,
Un travail pénible sous tous les temps avec des machines.
Il faut soigner les champs après récolte pour l’année suivante.
L’immensité des champs jaunes nous montre la pénibilité que cela représente.
Toutes ces peines pour nous nourrir.
Pour cela, nous devons remercier les paysans et aussi les respecter.
Dietmar Hechenberger

C’est un champ de blé
Au milieu du champ, il y a une route entourée d’arbres et d’arbustes
Sur cette route on aperçoit une maison d’agriculteur à un étage avec un escalier.
C’est l’été avec les récoltes du blé.
Le ciel est bleu.
Giuseppe Rondinelli 

Je vois des champs des moissonneuses de blé
C’est l’été, il fait beau !! C’est l’été, le temps des moissons,
Vive l’été.
Marguerite Jud

La vie est belle à la campagne
Georges Cronimus 

Des champs de blé,
C’est l’été.
Une dame d’Illkirch

Un champ de blé en été,
Un chariot,
C’est agréable.
Marlène Zeeb

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