Le visage du Christ (1648)

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Jésus était-il vraiment comme il apparaît sous les pinceaux de
l’artiste ? Son apparence physique restera à jamais cachée à nos yeux.
Ce que Rembrandt nous présente ici en réalité, c’est sa propre vision
de Jésus, débarrassé des doctrines compliquées et des traditions
imposées, si souvent sources de conflits. Il nous offre à contempler
Celui qui a marché à ses côtés sa vie durant, et qui voulait être l’ami
de tous les hommes. Tout simplement. Et Rembrandt réussit le
« miracle » de nous le rendre infiniment présent.
Éva Clapiès

 

Si nous avions vécu en ce temps-là,
nous t’aurions entendu rire et chanter,
proclamer avec ferveur que la vie est belle.
Si nous avions croisé ton chemin en ce temps-là,
nous t’aurions vu guérir l’infirme et l’aveugle,
multiplier les pains pour une assemblée fidèle.
Si nous t’avions suivi jusqu’au bout en ce temps-là,
nous aurions recueilli tes larmes et tes doutes,
en ces soirs sombres où le destin se fait cruel.
Mais pour enjamber les siècles qui nous séparent
c’est toujours toi qui viens à notre rencontre,
bâtissant un inébranlable pont entre terre et ciel...
Claire Lincker, Niederbronn-les-Bains

Dans chaque oeuvre d’art, dans la peinture aussi
le plus important c’est l’émotion ressentie
Rembrandt dans ce portrait qui évoque une prière
joue avec les nuances des couleurs et lumières
Cette oeuvre d’après nature de Jésus
est troublante, car le modèle, l’artiste ne l’a jamais vu
dans cette image triomphe l’humanité
en laissant à Jésus sa divinité !
Betty Lemmel, Saverne

Visage de sagesse et de vérité
par ta parole et ton enseignement.
Visage d’amour, de compassion et de larmes.
Visage étonné devant la foi du centenier.
Visage d’autorité face aux scribes et aux pharisiens.
Mais aussi,
Visage d’angoisse et de souffrance à la Croix…
Tout est accompli !
Visage resplendissant du Christ ressuscité
Nous tendant la main.
N. F., Niederbron-lès-Bains

Qui tel Moïse au Mont Horeb se voilant le visage devant la face du Très-Haut ne s’est pas interrogé,
en des jours de détresse, sur l’existence de ce Dieu qui se dérobe ?
C’est ce visage de Jésus, dressé sur le bois du Golgotha, que nous contemplons avec ses disciples
désemparés et Marie, sa mère, au cœur transpercé.
Pourtant l’apôtre Paul s’adressant aux Corinthiens nous exhorte :
« Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes
transfigurés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit »
(2 Corinthiens 3, verset 18).
Contemplant ce portrait nous sommes frappés par le visage de celui qui, de condition divine n’a
pas revendiqué son droit d’être traité comme l’égal de Dieu. Mais devenant semblable aux hommes
il s’est abaissé devenant obéissant jusqu’à la mort. C’est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé.
Ce visage c’est celui de Christ, transfiguré et ressuscité pour notre salut.
Daniel Eckly, Geispolsheim

Dans le clair-obscur de nos vies
Voyons-nous encore ce visage si doux,
Cette tendresse infinie loin des fracas du monde ?
Il nous enveloppe de son humanité si lumineuse,
Loin des grimaces de haine et des orgueils humains.
Il lit sur le parchemin de nos vies
Nos angoisses, nos infidélités et notre surdité à l’amour...
Visage rayonnant dans nos nuits souvent sans étoiles...
Ici point de palais somptueux ou de cortèges de puissants
Mais dans son regard tous les visages de nos frères humains
Que souvent nous ne souhaitons pas voir,
Miroirs de nos faiblesses, incertitudes, infidélités...
Saurons-nous toujours comprendre cela et encore y répondre
Dans la clarté de l’Aube pascale ?
Christiane Hardy, Munster

Je crois qu’on se connaît…
Est-ce que tu ne serais pas mon neveu aux cheveux longs ?
Ou mon cousin hippy écolo avant l’heure ?
Ou bien un mon grand-père libraire hollandais ?
Ou plutôt un arrière-grand-oncle pasteur ?
Ton regard penché me scrute avec douceur
Tu as l’air perdu dans tes pensées
Et pourtant tu sembles sur le point de parler…
Que dis-tu ?
Viens à moi, toi qui es fatigué et chargé de soucis
Viens pour le pain de la route et le verre d’eau qui désaltère
Viens et nous dînerons ensemble
Catherine Eyer-Peterschmitt, Strasbourg

Jésus est pensif, il a l’air préoccupé…
Lorsqu’il annonce sa Passion, les disciples, ses compagnons de route, n’y comprennent rien.
Jésus se retrouve seul avec ses angoisses, sa détresse, ses souffrances intérieures.
Seigneur Jésus, tu t’es réjoui avec ceux qui sont joyeux
Toi, l’homme bien aimé.
Tu as pleuré avec ceux qui pleurent
Toi, l’homme méprisé.
Tu es mort pour ceux qui meurent
Toi, l’homme au cœur brisé.
Liliane Hemmerlé, Seebach

Bel homme mystérieux,
Que regardent tes yeux ?
Tu sembles méditer,
Perdu dans tes pensées.
Vois-tu au loin
Quel sera ton destin ?
Denise Collin

Deux mille ans de nuits qui embrassent les jours,
Deux mille ans de paroles d’Espoir, d’Amour,
De Vérité, de Paix, délivrées,
Par des vents contraires, ballotées,
Et puis ce portrait qui parle de Lui,
De Jésus Christ.
Tête légèrement inclinée vers son cœur,
Visage empreint de compassion, de bonté,
Yeux tournés vers l’Ailleurs,
Profonde introspection,
Mission, Passion.
Lèvres entrouvertes,
Le souffle, le Verbe du Père.
Silence, solitude,
Fatigue, lassitude.
Envers Lui, multiples attitudes,
Facettes de la nature humaine affrontées,
Joies, souffrances, peines,
Humiliations, trahisons, haines.
En des teintes douces, Rembrandt a saisi
D’un homme le visage de sa divinité.
Catherine Reiss, Neuwiller-lès-Saverne

Un regard
qui se perd au loin, dans le vide ?
loin de se perdre
il m’ouvre un espace où je peux être, exister.
Un regard, en clair-obscur
temps des confidences,
un regard qui me dit
comme à Thomas l’incrédule :
« touche, regarde, me voici. »
Et touché par ce regard du Christ Jésus qui m’invite,
je m’aventure dans le sillage du fils prodigue, encore
et toujours aimé, à balbutier à mon tour :
« regarde, me voici ».
Richard Lortz, Seebach

Le maître néerlandais t’a-t-il croisé dans les ruelles du ghetto d’Amsterdam ?
Inspiré par les textes bibliques et vibrant de sa foi, t’a-t-il reconnu dans les traits
sémites d’un jeune juif ?
Tout me parle, ton regard, ta force tendre, ton humanité universelle.
J’ai glissé ton visage entre les pages de ma Bible.
Martine Lorber, Ottersthal/Saverne

 

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