Première d'une série de six, cette chronique donne la parole à des aumôniers et aumônières : leurs expériences heureuses, les obstacles qu'ils et elles rencontrent... afin de témoigner de l’importance d’une présence d’Église hors paroisse.
Quand le Seigneur Dieu ouvre ses portes
Par Annette Goll, pasteure-aumônière, Communauté et établissement des Diaconesses de Strasbourg, clinique Rhéna
La porte du lieu de recueillement au rez-de-chaussée de la clinique où je travaille est entrouverte. Deux voix se font entendre. J’entre. Deux messieurs dans la soixantaine, deux amis. L’un, Philippe (*prénom changé), est assis devant le cahier de prières, stylo en main. L’autre, Marc (*) plus loin sur la banquette. Ils m’expliquent qu’ils sont venus rendre visite à un ami en fin de vie. Philippe rédige un acrostiche pour lui. Dans le cahier, il a noté en vertical son prénom en majuscules : THOMAS (*). Il cherche un mot correspondant à chacune. Pour A, il a déjà noté Amitié. Il me demande si je n’ai ...
L'accès complet à cet article est payant.
Pour continuer à lire, vous avez 2 choix