Maseveaux : Il était une fois… à la Ferme aux Pampilles

Cinq à six samedis dans l’année, les pasteurs Anne Heitzmann et Richard Gossin organisent des séances de lecture dédiées aux enfants. Contes classiques ou contes bibliques, ces moments sont aussi l’occasion de discussions avec les bambins.

Lorsque la pasteure Anne Heitzmann a demandé à Élise s’il était possible d’organiser des séances de lecture dédiées aux enfants, la propriétaire de la ferme aux Pampilles, située à Masevaux (Haut-Rhin), n’a pas hésité. C’était un oui chaleureux et accueillant. «L’idée est de leur faire découvrir les contes bibliques et les contes traditionnels, plus classiques, de la littérature pour enfants. Ensuite, nous entamons un temps de réflexion autour de thèmes divers », explique Anne Heitzmann. L’un des thèmes de discussion : « Il y aura un temps pour pleurer et un temps pour rire. » Les contes sont aussi parfois choisis en lien avec l’environnement où ils sont racontés : l’histoire de La fête des récoltes ou La lionne végétarienne font évidemment écho aux activités de la Ferme aux Pampilles, qui milite pour la production locale et la valorisation du terroir. « Des enfants et des familles qui assistent aux lectures sont croyants, d’autres ne le sont pas. Mais les thèmes restent universels », précise la pasteure. Les enfants qui participent sont en moyenne âgés de deux à huit ans. Outre l’aspect éducatif et culturel de lectures, il s’agit aussi d’un temps « d’émerveillement pour les petits, affirme Anne Heitzmann. C’est très libre dans la forme et souvent il peut y avoir un petit goûter qui suit la lecture », ajoute-t-elle. Il y a les habitués, mais aussi ceux qui viennent ponctuellement. « Au final, on se retrouve généralement autour d’une quinzaine de personnes », explique la pasteure qui partage les lectures avec son collègue Richard Gossin, son binôme.

Séances gratuites et sans réservation

Tous deux ont été formés à la méthode Godly play. Venue des États-Unis, cette pédagogie, aussi inspirée par l’école Montessori, met l’enfant au centre de l’apprentissage. Il suit son propre rythme et découvre la Bible aux travers d’histoires qui lui sont contées et qui mettent en marche son imagination. Le cadre a son importance : pas de chaises ni de tables, mais des cercles sans hiérarchie entre le conteur et son auditoire. En mai dernier, l’une des séances s’est tenue dans l’étable, sous le regard silencieux des animaux. Des enfants étaient assis sur les genoux de leurs parents, d’autres, plus grands, écoutaient sagement la lecture de Richard Gossin et Anne Heitzmann. Les séances sont gratuites et sans réservation.

Ophélie Gobinet

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