Déportée à Auschwitz en 1944 à l’âge de 15 ans, Simone Polak témoigne encore aujourd’hui de son histoire. Le 13 mai dernier, elle rencontrait les collégiens de quatre classes de troisième à l’hôtel du département à Strasbourg.
« Pour moi, il s’agit d’éviter le pire, les jeunes sont tout à fait capables de comprendre ce qu’il se passe actuellement, explique Simone Polak, rescapée de la Shoah. Je veux leur permettre de faire le bon choix, d’être du côté de ceux qui font le bien et qui pensent le bien. » Déportée à Auschwitz en 1944 alors qu’elle n’a que 15 ans, l’Alsacienne fait partie des 2 566 juifs français à être revenus des camps. À peine 3 % des 76 000 déportés partis de France. À 96 ans, elle raconte son histoire, la voix grave et l’élocution claire. C’est pourtant sur la fin de sa vie qu’elle s’est décidée à témoigner, poussée par la multiplication des discours négationnistes.
« Je ne les ai plus jamais revus »
Depuis, la vielle dame raconte son histoire, infatigable, pour que ...
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