En janvier, l’archevêque de Strasbourg et la présidente de l’Uepal sont revenus sur la position de leurs prédécesseurs et se sont opposés au démarrage imminent des travaux de rénovation de l’église de Zehnacker. Un sauvetage in extremis du patrimoine pour les uns, une occasion manquée de le tourner vers l’avenir pour les autres.
Les habitants avaient décidé de faire abattre le mur intérieur de l’édifice, qui sépare catholiques et protestants depuis la construction de celui-ci en 1852. Les Églises avaient d’abord salué en 2023 ce symbole de rapprochement. Mais les responsables entrés en fonction depuis disent avoir été interpellés par des courriers et découvert des empêchements. Le projet aurait mis en péril un patrimoine unique en son genre, à savoir deux églises distinctes sous le même toit. Le droit local empêcherait la création d’un nouveau lieu de culte partagé entre catholiques et protestants. Enfin, le projet ne ferait pas consensus. Pourquoi investir 500 000 euros dans une si...
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