Huit tonnes de papiers tous les deux mois

Lancé en 2011 avec huit éditions de secteur, Le Nouveau Messager en compte aujourd’hui 23. Deux imprimeurs ont accompagné cette aventure humaine.16_imprimerie.JPG

près huit ans d’expansion en partenariat avec l’imprimerie Valblor d’Illkirch, Le Nouveau Messager a poursuivi son développement aux côtés de l’imprimerie Parmentier de La Wantzenau à partir de l’été 2019. Sous la coordination d’Adrien Weber puis sous celle de son fils Philippe, l’aventure est avant tout l’histoire d’un lien de confiance renouvelé. À ses débuts, l’imprimerie Valblor a cru dans le pari du Nouveau Messager et a différé le paiement des numéros de ses trois premières années pour laisser le temps au journal de se lancer. En 2019, lorsque l’entreprise Valblor s’est retrouvée en redressement judiciaire, le magazine lui est resté fidèle jusqu’à sa fermeture et la reprise de sa production par la plus petite entreprise Parmentier d’un des fils Weber, Jean-François. «Quand nous nous sommes retrouvés en difficulté pour produire le dernier numéro chez Valblor au forceps, les partenaires du Nouveau Messager ont été d’une grande empathie et d’un grand soutien moral, se souvient Philippe Weber. Il y a quelque chose de bien plus humain qu’une simple relation commerciale à travailler avec un client chrétien.» Aujourd’hui, douze ouvriers et huit chauffeurs-livreurs sont mobilisés pour fabriquer et acheminer le magazine tous les deux mois. La production du Nouveau Messager demande 110 heures de travail. Entre l’impression à proprement parler et le façonnage des 43 000 exemplaires, c’està-dire leur pliage et leur reliure, les machines de Parmentier tournent huit jours durant, de 6h à 21h. Le Nouveau Messager pèse à chaque numéro 2,5 millions de pages en incluant les 23 cahiers de secteurs, soit huit tonnes de papier. La croissance du Nouveau Messager est un contre-exemple de l’évolution actuelle du secteur de l’imprimerie, qui perd de l’activité. « Cela démontre qu’il reste un attachement au papier, à un journal physique qui laisse une trace », se félicite Philippe Weber.

Claire Gandanger

 

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